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Photo de Guy Leroy

lundi 24 mars 2008

La fabrication des monnaies : pas si simple !

La fabrication des monnaies a fait l'objet d'une attention particulière. Les monarques qui les mettaient en circulation étaient attachés au fait que leur effigie soit la plus possible à leur avantage. La monnaie est objet de pouvoir c'est bien connu. Ne frappe pas monnaie qui veut ! Je vous présente ici les deux principales techniques : la frappe (autrefois) et le poinçon (actuellement).

Fabrication ancienne (dite à la frappe)

1. Fonderie
Les matières premières sont fondues, puis coulées en lames

2. Laminage
Les lames sont amenées à l'épaisseur adéquate

3. Découpage
Le découpage des lames se fait à l'aide de presses équipées de poinçons et de matrices et donne des flans de poids correct.

4. Cordonnage
Le cordonnage, qui s'effectue par roulage des flans entre deux outils rectilignes et parallèles, dont l'un a un mouvement rectiligne et alternatif, ou entre un tambour tournant et un coussinet fixe, a pour but de refouler le métal sur le pourtour afin de favoriser, à la frappe, la formation du listel.

5. Frappe
Après le recuit (rechauffe) et le brillantage, qui leur donne un aspect satisfaisant, les flans passent à la frappe, effectuée sur des presses monétaires, d'où les pièces sortent finies, tranche comprise. L'outillage de frappe comprend deux coins en acier trempé, présentant en creux les reliefs que doivent comporter la face et le revers de la pièce, et une virole de forme annulaire. Pour les pièces dont la tranche comporte une inscription, la virole est en trois secteurs, qui s'écartent au moment de l'extraction de la pièce : c'est le procédé de virole brisée.

Cf. illustration Histoire de la monnaie : Olivier Robin


Coulisses de la fabrication des monnaies suisses : Swissmint
Histoire de la monnaie : Olivier Robin

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