Aimer - connaître

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Photo de Guy Leroy

jeudi 4 décembre 2008

L’Avent sous le signe de la Miséricorde… L’après sous celui de la Joie !

Rembrandt, Le fils prodigue (1669)
Qu’il est bon de savoir que Dieu ne nous traite pas selon nos offenses ! Qu’il est rassurant de savoir qu’il guette sur la colline notre retour au bercail ! Mais qu’il est difficile d’ouvrir son cœur à Dieu pour le laisser panser nos blessures ! Qu’il est peu naturel de se livrer à l’aveu de ses fautes à un prêtre ! Qu’il est ardu d’abandonner sa culpabilité pour recevoir du cœur de Dieu un « je ne t’en veux pas, recommençons ensemble. »

Oui, qu’il est difficile à vivre ce sacrement du Pardon, ce signe visible du redémarrage d’une relation vivante au Christ ! Encore faut-il vouloir entrer dans une démarche avant tout personnelle… intime.

C’est un véritable chemin de re-conciliation que nous vous proposons de redécouvrir durant ce temps de l’Avent 2008 ! Rien moins que de vivre l’attente et la préparation à Noël en faisant les à-fonds du cœur et de l’esprit !

Confesser la miséricorde de Dieu avant son péché, c'est être certain que Lui nous accueille lorsque nous souhaitons revenir à Lui. Confesser d'abord qu'Il est l'Amour c'est pouvoir chasser en nous-même toute crainte de représailles... Confesser que Dieu est "tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour" (Ps), c'est reconnaître qu'il est compatissant et au-dessus de nos rancunes. Aimant infiniment, et ne jugeant pas, le regarde du Christ transforme le coeur de ceux et celles qu'il croise sur sa route. A personne, ni à Zachée, ni à la femme adultère, ni à Marie-Madeleine, il ne reproche quoi que ce soit. Son regard divin et tendre, fait que naît de l'intérieur de son interlocuteur le désir d'être pardonné et de pardonner à son tour. Miracle de l'amour du Seigneur.

J'espère que l’étoile de l’immense bonté de notre Dieu pour chacun de nous puisse nous conduire à la crèche. Pardonner et être pardonné, n’est-ce pas un peu naître à nouveau ? Et la naissance n’est-elle pas une source de grande Joie ?

Le moment est propice: Jetons-nous dans ses bras !

Pascal Tornay

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