Aimer - connaître

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Photo de Guy Leroy

mercredi 16 décembre 2009

Epitaphe sur le "rien"

Parler de "rien" ? Trop tard, c'est déjà raté. Voilà un "rêve" de vieux fou : Parvenir à l'absolu par le biais des mots, fut-ce l'absolu rien... Que voilà un bel orgueil, une inutile futilité. "Vanité des vanités" aurait répliqué le Sage !

dimanche 13 décembre 2009

On a pas le choix ! Faut y aller !

C'est vrai ! Il y a derrière cette phrase une certaine abnégation, pour ne pas dire une résignation qui fleur bon le découragement. Si tant est qu'on y est pas déjà. Pour autant, l'expression a pignon sur rue ! On l'entend souvent au détour d'une conversation qui sent le point final. N'a-t-on vraiment pas le choix ? Je ne le crois pas, et si vous voulez savoir pourquoi, et surtout si vous avez cinq minutes à perdre gratuitement, cliquez plus bas!

P.S. : Un blog bien écrit, excellence : http://blog.vraiment.net : « ce qu’on croit, on le partage » J’aimerais bien savoir qui est derrière ce blog !

Voici un article connexe au mien sur la liberté dans la Bible. Cliquez ici >>>

On n’a choisi ni de naître, ni ses parents, ni l’apparence de son corps, ni même parfois la vie qui tourne comme on ne l’avait pas prévu ! Si l’on en reste à une définition de la liberté qui reste encore bien superficielle, très extérieure, cela peut être bien vrai. Certes, être libre, c’est d’abord et avant tout pouvoir discerner, trier, puis opter, choisir entre plusieurs alternatives qui s’offrent à nous.Et si la vie a fait ce choix pour nous ? Comment lorsque nous disons : « C’est comme ça, c’est la vie ! »

En tant qu’être humain, doué de raison et de conscience, doté d’une intériorité qui va pour certains (pour moi en tous cas) jusqu’à la culture d’une spiritualité (chrétienne), la conscience éclairée exerce sur nous un puissant appel à se laisser entraîner plus loin encore dans la liberté : la liberté intérieure que l’on exerce tous plus ou moins.

«Si c'est oui, dites «oui», si c'est non, dites «non», tout simplement ; ce que l'on dit en plus vient du Mauvais. »  Jésus Christ (Mt 5, 37 ).

"Que votre oui soit oui; c'est-à-dire d'abord qu'il soit sincère, qu'il soit l'expression vraie de vos sentiments et de vos résolutions."

Prenons un exemple. On dit souvent que l’on n’a pas le choix. N’est-ce pas pourtant une parole que l’on dit lorsque l’on s’est plus ou moins bien résigné à accepter telle ou telle situation ? N’a-t-on pas plutôt dans ce cas subi le réel ? Quelque chose a-t-il usurpé notre pleine capacité de choix et nous a fait esclave de nous-même ? Je le crois. Combien de personnes n’ont pas accepté leur corps ou une partie de celui-ci, leur famille, leur métier, leur femme ou leur mari, leur situation intellectuelle, leur position sociale, etc. Ces personnes n’ont pas pu, pas su exercer une liberté qui nous est pourtant laissée…

On le voit, au fond de soi, de chacun de nous, une liberté demande à être élargie, épanouie, par un exercice régulier difficile, mais ouvrant à la joie et au bonheur : se décider de choisir de choisir… C’est un degré moins bien connu de la liberté. Je m’explique. Dans le cas où, extérieurement, il semble que, apparemment, je n’aie pas d’alternatives possibles, j’ai tout de même à opérer un choix en moi-même, en
conscience, en d’autres termes en mon âme, c'est-à-dire le « lieu » où réside mon être profond (et pour les croyants, c’est le lieu où Dieu habite.)

« La liberté n’est pas une idée ou une théorie, c’est une expérience concrète de la puissance de la Vie en nous. »

Si par exemple, je n’aime pas la forme, la taille de mes jambes, il y a de fortes chances que je serais très malheureux, parce que je ne pourrais pas en changer. Pourtant, à l’intérieur de moi, réside la force de dire « oui » à ces jambes-là, de les accepter pleinement comme elles sont par un travail sur soi souvent long et difficile. (Pour les croyants, ce travail se fait en lien avec l’Esprit Saint, mais non seulement.) C’est ainsi que nous, êtres humains, nous pouvons, en dépit des apparences, faire des choix même dans les cas, où comme on dit : « On n’a pas le choix ! » En définitive, on a toujours le choix. Le choix de décider en notre âme et conscience d’accepter les choses telles qu’elles sont et de traverser les difficultés en étant, certes courageux, mais aussi inventif.

Une phrase connue dit ceci : « On tient beaucoup plus profondément à un être, une situation ou une chose que l’on a choisi. » C’est d’autant plus vrai dans le mariage, mais plus largement aussi. A tel ou tel propos, me suis-je vraiment dit : « oui » un jour ? Un oui intérieur qui soit en cohérence avec ce « oui » que j’ai dit par ma bouche. Allons regarder secrètement au fond de soi ! Si c’est l’incohérence qui jaillit soudain, il y a fort à croire que mon engagement soit branlant. En fait, dans de tels cas, il est probable que je n’ai jamais réellement choisi ! Le fait de croire profondément que nous n’avons pas le choix rend les êtres humains insatisfaits, malheureux et même déprimés.

« La liberté extérieure que nous atteindrons dépend du degré de liberté intérieure que nous aurons acquis. Si telle est la juste compréhension de la liberté, notre effort principal doit être consacré à accomplir un changement en nous-mêmes. » Mahatma Gandhi

Fondamentalement, nous sommes libres, mais la liberté est comme un muscle à entretenir. De nombreux témoignages de personnes emprisonnées se recoupent à ce sujet. Privées de leur liberté d’aller et venir où bon leur semble, ces personnes racontent comment elles ont creusé une liberté encore plus incroyable qu’auparavant en cherchant au fond d’eux-mêmes un espace d’infini sans cesse ouvert sur le monde qui existe à l’intérieur de nous et… pour les croyants sur l’immensité, la tendresse et la force du Seigneur Dieu.

Pascal Tornay

jeudi 3 décembre 2009

Les vollégeards d'autrefois... Les reconnaîtrez-vous ?

Voici quelques photos prises au début du siècle. Y sont illustrés les enfants de Vollèges. Quelques photos montrent des enfants et des jeunes de Bagnes. Mettez des noms sur ces visages. La grande majorité des gens sont morts... Il restent pourtant quelques témoins : Victor Terrettaz par exemple...Voici un premier cliché : à vous de jouer !

Classe de Vollèges avec Louis Puippe, instituteur vers 1929
De gauche à droite, derrière
Jules Terrettaz, Léonce Abbet (dit Cloutier), André Berguerand, Emile Moulin, Luc Moulin, Paul Berguerand, Victor Terrettaz, Ami Moulin, Georges Terrettaz.
Milieu
Denis Moulin (dit du Mulet), Cyrille Abbet, Raymond Sauthier, Fernand Moulin, Louis Puippe (instit.), Robert Terrettaz, Marc Moulin, Paul Moulin, Rémi Moulin.
Devant
Marc Terrettaz, Charles Moulin, Lucien Moulin (dit Lulu), Cyrille Berguerand, Joseph (dit Maté de Cries), Auguste Terrettaz, André Moulin, Luc Terrettaz, Marius Abbet, Angelin Pellaud.


Classe de Vens avec Eloi Bruchez, instituteur en 1918
De gauche à droite, derrière
Idan Vaudan-Terrettaz, Rosa Moulin, Henriette Puippe (Bruchez ?), Denis Délitroz, Candide Terrettaz et Eloi Bruchez, instituteur
Milieu
Angèle Terrettaz-Frossard, Esther Terrettaz-Pellaud, Charles Terrettaz, Paul Délitroz, Clément Moulin et Aloys Moulin.
Devant
Marguerite Biolaz-Blanc, Denise Biolaz, Thérèse Terrettaz-Vaudan, Gabriel Bruchez et Bernard Puippe.


Toujours avec le régent Louis Puippe vers 1934.
De gauche à droite, dernière rangée derrière
André Berguerand (18), Marcel Berguerand, Remi Moulin, Louis Payot (a), Clovis Terrettaz, Raymond Sauthier, Denis Moulin (dit de la Cotze), Marius Berguerand, Paul Berguerand (?), Luc Moulin d'Henri, le Régent Louis.
3ème rangée
Francis Moulin, Paul Moulin (22), Célina Terrettaz, Jeanne Murisier, Esther Moulin (b), Jules Terrettaz, Emile (ou Léonce?) Moulin (18), Rosa Terrettaz, Marguerite Abbet.
2ème rangée
Lucia Meizoz-Terrettaz, Georges Terrettaz, Noélie Terrettaz-Délitroz, Rosa Moulin (21), Denis Moulin, Gabriel Moulin (?), Odile Moulin, Pierrot Moulin, Marie-Thérèse Terrettaz-Moulin, Jeanne (24) et Marie-Thérèse Puippe (23).
Devant
Léonce Berguerand (frère de Marcel), Lucien Moulin (dit Lulu, 19), Yvonne Abbet (c), Angelin Pellaud, Victor Terrettaz, Auguste Terrettaz (19), Angèle Moulin, Alice Moulin, Ami Moulin, Marguerite Moulin-Berguerand.


Notes :
(a) Reconnaissable à sa cravatte qu'aucun vollégeard ne portait, aux dires de Marguerite Biolaz-Berguerand, d'Etiez, Louis Payot n'était pas originaire de Vollèges. Il était le fils d'une famille Lausannoise qui fréquentait régulièrement Martine de la Cotze. Pour d'autres, il est trop jeune pour figurer sur la photo.
(b) Selon certains, elle est trop âgée pour être sur cette photo.
(c) Perdue de vue à Vollèges vers 16 ans.

Avec ROBERT MOULIN, des vollégeards d'autrefois... On ne fait plus la classe à tant de gens aujourd'hui !
De gauche à droite, dernière rangée derrière
Gabriel Moulin, Willy Moulin, Luc Terrettaz (de Cries 23), Ferdinand Alter (24), Albert Monnet (23), Théotiste Abbet-Darbellay (24), Madeleine Moulin (22), le Régent Robert, Georgette Moulin (21), Rosa Abbet (a), Rosa Poletti-Alter (22) (b), Olga Hiroz, Alice Moulin (22), Marguerite Abbet (23), Marguerite Berguerand-Moulin (23).
2ème rangée
Denis Moulin (22), Marc Terrettaz, Marcel Bruchez (22), Léonce Berguerand, André Moulin (22), Pierrot Moulin (22), Inconnu, Jean Terrettaz (22), Francis Moulin (22), Marguerite Moulin (de la Cotze), Antoine Tornay (dit Tony, 23), Marius Abbet (dit du Cloutier, 22), Jean Delasoie (22), Clément Vaudan.
Devant
Juliette Besse-Monnet (24), Sophie Frossard (23), Elisa Terrettaz-Delasoie (25), Marguerite Berguerand-Biolaz (24), Valentine Monnet-Moulin (25), Marie-Thérèse (23) et Jeanne Puippe (24), Georges Puippe (c) (devant), Yvonne Abbet (dite du Cloutier), Léonce Moulin, Jeanne Zermatten-Moulin, Lydie Moulin-Terrettaz, Cécile Moulin, Edith Tornay, Annette Bruchez, Noélie Moulin, Annie et Yvonne Moulin.

Notes :
(a) Ou Julie Abbet, mariée au Jura.
(b) Assassinée dans les vignes dans les années 40.
(c) Ou alors est-ce Cécile ou Noélie ? 

Des jeunes filles de Vollèges, vers 1910. Elles ont 20 ans et descendent à Martigny se faire prendre en photo à l'atlier Dorsaz.
Derrière de g. à dr.
Esther Terrettaz-Berguerand (a), Louise Abbet (b), Joséphine Abbet (c), Marie Sauthier (d)
Devant de g. à dr.
Joséphine Berguerand-Taramarcaz (1888), Eugénie Moulin-Moulin (d'Etiez), Martine Sauthier-Pasche, Joséphine Moulin-Tornay (1889)


Notes :
(a) Mère de la fratrie André Berguerand (18)

(b) Mariée en France
(c) Mariée à Sembrancher
(d) Mariée à Martigny

Là, difficile à savoir QUI et donc QUAND et OÙ ?

Tout en haut la 2ème fille depuis la gauche, c'est ROSA MOULIN !

On reconnaît ici entre autres et en vrac : Rosa Berguerand, Rosa Moulin, Juliette Murisier, Lucia Meizoz, Odile Moulin, Anne Joris, Rosa Alter-Poletti, Angèle Moulin (de la Cotze), Olga Hiroz, Angèle Bruchez (de Vens), Georgette Moulin-Terrettaz, Jeanne Puippe-Mougeolle, Elvina Alter...

JOSEPH MOULIN figure sur cette photo. Le trouverez-vous ?

Derrière de g. à dr.
Augustine Abbet, Luc et Marthe Terrettaz, Robert et Sophie Moulin
Devant de g. à dr.
Marie-Augustine Terrettaz, Léonce Frossard, Jules Moulin et Léonie Abbet



Ici, il ne reste plus personne vivant encore !

de g. à dr., 1er rang devant
Joseph Moulin et Cyrille Sauthier
2è rang
Constantin Terrettaz, Louis Sauthier, Joseph Sauthier, Chs Moulin, François Alter, Alexis Hiroz, Gustave Moulin, Auguste Moulin, Emile Berguerand
3è rang
Joseph Sauthier, Antoine Terrettaz, Paul Sauthier, Marcel Murisier, Delez (violoniste), Joseph Murisier, Jean-Joseph Alter, François (Ferdinand) Alter, Denis Sauthier

Un groupe de jeunes gens de la Grande Ecole et Collèges de Bagnes. Mais qui sont-ils ?
Un groupe de couturières de Bagnes. De bien belles dames ! (photo prise entre 1912 et 1915)
Debout 4e depuis la gauche : Edwige Besse (1881-1966), institutrice
Debout 5e depuis la gauche : Stéphanie Besse (1884-1965), couturière
Assise 2e depuis la gauche : Marie Besse (1898-1980), institutrice
Assise 3e depuis la gauche : Noëlly Besse (1901-1944)
Assise 4e depuis la gauche : Augusta Besse (1894-1960), couturière

Pascal Tornay