Aimer - connaître

Aimer - connaître
Photo de Guy Leroy

mercredi 16 décembre 2009

Epitaphe sur le "rien"

Parler de "rien" ? Trop tard, c'est déjà raté. Voilà un "rêve" de vieux fou : Parvenir à l'absolu par le biais des mots, fut-ce l'absolu rien... Que voilà un bel orgueil, une inutile futilité. "Vanité des vanités" aurait répliqué le Sage !

dimanche 13 décembre 2009

On a pas le choix ! Faut y aller !

C'est vrai ! Il y a derrière cette phrase une certaine abnégation, pour ne pas dire une résignation qui fleur bon le découragement. Si tant est qu'on y est pas déjà. Pour autant, l'expression a pignon sur rue ! On l'entend souvent au détour d'une conversation qui sent le point final. N'a-t-on vraiment pas le choix ? Je ne le crois pas, et si vous voulez savoir pourquoi, et surtout si vous avez cinq minutes à perdre gratuitement, cliquez plus bas!

P.S. : Un blog bien écrit, excellence : http://blog.vraiment.net : « ce qu’on croit, on le partage » J’aimerais bien savoir qui est derrière ce blog !

Voici un article connexe au mien sur la liberté dans la Bible. Cliquez ici >>>

On n’a choisi ni de naître, ni ses parents, ni l’apparence de son corps, ni même parfois la vie qui tourne comme on ne l’avait pas prévu ! Si l’on en reste à une définition de la liberté qui reste encore bien superficielle, très extérieure, cela peut être bien vrai. Certes, être libre, c’est d’abord et avant tout pouvoir discerner, trier, puis opter, choisir entre plusieurs alternatives qui s’offrent à nous.Et si la vie a fait ce choix pour nous ? Comment lorsque nous disons : « C’est comme ça, c’est la vie ! »

En tant qu’être humain, doué de raison et de conscience, doté d’une intériorité qui va pour certains (pour moi en tous cas) jusqu’à la culture d’une spiritualité (chrétienne), la conscience éclairée exerce sur nous un puissant appel à se laisser entraîner plus loin encore dans la liberté : la liberté intérieure que l’on exerce tous plus ou moins.

«Si c'est oui, dites «oui», si c'est non, dites «non», tout simplement ; ce que l'on dit en plus vient du Mauvais. »  Jésus Christ (Mt 5, 37 ).

"Que votre oui soit oui; c'est-à-dire d'abord qu'il soit sincère, qu'il soit l'expression vraie de vos sentiments et de vos résolutions."

Prenons un exemple. On dit souvent que l’on n’a pas le choix. N’est-ce pas pourtant une parole que l’on dit lorsque l’on s’est plus ou moins bien résigné à accepter telle ou telle situation ? N’a-t-on pas plutôt dans ce cas subi le réel ? Quelque chose a-t-il usurpé notre pleine capacité de choix et nous a fait esclave de nous-même ? Je le crois. Combien de personnes n’ont pas accepté leur corps ou une partie de celui-ci, leur famille, leur métier, leur femme ou leur mari, leur situation intellectuelle, leur position sociale, etc. Ces personnes n’ont pas pu, pas su exercer une liberté qui nous est pourtant laissée…

On le voit, au fond de soi, de chacun de nous, une liberté demande à être élargie, épanouie, par un exercice régulier difficile, mais ouvrant à la joie et au bonheur : se décider de choisir de choisir… C’est un degré moins bien connu de la liberté. Je m’explique. Dans le cas où, extérieurement, il semble que, apparemment, je n’aie pas d’alternatives possibles, j’ai tout de même à opérer un choix en moi-même, en
conscience, en d’autres termes en mon âme, c'est-à-dire le « lieu » où réside mon être profond (et pour les croyants, c’est le lieu où Dieu habite.)

« La liberté n’est pas une idée ou une théorie, c’est une expérience concrète de la puissance de la Vie en nous. »

Si par exemple, je n’aime pas la forme, la taille de mes jambes, il y a de fortes chances que je serais très malheureux, parce que je ne pourrais pas en changer. Pourtant, à l’intérieur de moi, réside la force de dire « oui » à ces jambes-là, de les accepter pleinement comme elles sont par un travail sur soi souvent long et difficile. (Pour les croyants, ce travail se fait en lien avec l’Esprit Saint, mais non seulement.) C’est ainsi que nous, êtres humains, nous pouvons, en dépit des apparences, faire des choix même dans les cas, où comme on dit : « On n’a pas le choix ! » En définitive, on a toujours le choix. Le choix de décider en notre âme et conscience d’accepter les choses telles qu’elles sont et de traverser les difficultés en étant, certes courageux, mais aussi inventif.

Une phrase connue dit ceci : « On tient beaucoup plus profondément à un être, une situation ou une chose que l’on a choisi. » C’est d’autant plus vrai dans le mariage, mais plus largement aussi. A tel ou tel propos, me suis-je vraiment dit : « oui » un jour ? Un oui intérieur qui soit en cohérence avec ce « oui » que j’ai dit par ma bouche. Allons regarder secrètement au fond de soi ! Si c’est l’incohérence qui jaillit soudain, il y a fort à croire que mon engagement soit branlant. En fait, dans de tels cas, il est probable que je n’ai jamais réellement choisi ! Le fait de croire profondément que nous n’avons pas le choix rend les êtres humains insatisfaits, malheureux et même déprimés.

« La liberté extérieure que nous atteindrons dépend du degré de liberté intérieure que nous aurons acquis. Si telle est la juste compréhension de la liberté, notre effort principal doit être consacré à accomplir un changement en nous-mêmes. » Mahatma Gandhi

Fondamentalement, nous sommes libres, mais la liberté est comme un muscle à entretenir. De nombreux témoignages de personnes emprisonnées se recoupent à ce sujet. Privées de leur liberté d’aller et venir où bon leur semble, ces personnes racontent comment elles ont creusé une liberté encore plus incroyable qu’auparavant en cherchant au fond d’eux-mêmes un espace d’infini sans cesse ouvert sur le monde qui existe à l’intérieur de nous et… pour les croyants sur l’immensité, la tendresse et la force du Seigneur Dieu.

Pascal Tornay

jeudi 3 décembre 2009

Les vollégeards d'autrefois... Les reconnaîtrez-vous ?

Voici quelques photos prises au début du siècle. Y sont illustrés les enfants de Vollèges. Quelques photos montrent des enfants et des jeunes de Bagnes. Mettez des noms sur ces visages. La grande majorité des gens sont morts... Il restent pourtant quelques témoins : Victor Terrettaz par exemple...Voici un premier cliché : à vous de jouer !

Classe de Vollèges avec Louis Puippe, instituteur vers 1929
De gauche à droite, derrière
Jules Terrettaz, Léonce Abbet (dit Cloutier), André Berguerand, Emile Moulin, Luc Moulin, Paul Berguerand, Victor Terrettaz, Ami Moulin, Georges Terrettaz.
Milieu
Denis Moulin (dit du Mulet), Cyrille Abbet, Raymond Sauthier, Fernand Moulin, Louis Puippe (instit.), Robert Terrettaz, Marc Moulin, Paul Moulin, Rémi Moulin.
Devant
Marc Terrettaz, Charles Moulin, Lucien Moulin (dit Lulu), Cyrille Berguerand, Joseph (dit Maté de Cries), Auguste Terrettaz, André Moulin, Luc Terrettaz, Marius Abbet, Angelin Pellaud.


Classe de Vens avec Eloi Bruchez, instituteur en 1918
De gauche à droite, derrière
Idan Vaudan-Terrettaz, Rosa Moulin, Henriette Puippe (Bruchez ?), Denis Délitroz, Candide Terrettaz et Eloi Bruchez, instituteur
Milieu
Angèle Terrettaz-Frossard, Esther Terrettaz-Pellaud, Charles Terrettaz, Paul Délitroz, Clément Moulin et Aloys Moulin.
Devant
Marguerite Biolaz-Blanc, Denise Biolaz, Thérèse Terrettaz-Vaudan, Gabriel Bruchez et Bernard Puippe.


Toujours avec le régent Louis Puippe vers 1934.
De gauche à droite, dernière rangée derrière
André Berguerand (18), Marcel Berguerand, Remi Moulin, Louis Payot (a), Clovis Terrettaz, Raymond Sauthier, Denis Moulin (dit de la Cotze), Marius Berguerand, Paul Berguerand (?), Luc Moulin d'Henri, le Régent Louis.
3ème rangée
Francis Moulin, Paul Moulin (22), Célina Terrettaz, Jeanne Murisier, Esther Moulin (b), Jules Terrettaz, Emile (ou Léonce?) Moulin (18), Rosa Terrettaz, Marguerite Abbet.
2ème rangée
Lucia Meizoz-Terrettaz, Georges Terrettaz, Noélie Terrettaz-Délitroz, Rosa Moulin (21), Denis Moulin, Gabriel Moulin (?), Odile Moulin, Pierrot Moulin, Marie-Thérèse Terrettaz-Moulin, Jeanne (24) et Marie-Thérèse Puippe (23).
Devant
Léonce Berguerand (frère de Marcel), Lucien Moulin (dit Lulu, 19), Yvonne Abbet (c), Angelin Pellaud, Victor Terrettaz, Auguste Terrettaz (19), Angèle Moulin, Alice Moulin, Ami Moulin, Marguerite Moulin-Berguerand.


Notes :
(a) Reconnaissable à sa cravatte qu'aucun vollégeard ne portait, aux dires de Marguerite Biolaz-Berguerand, d'Etiez, Louis Payot n'était pas originaire de Vollèges. Il était le fils d'une famille Lausannoise qui fréquentait régulièrement Martine de la Cotze. Pour d'autres, il est trop jeune pour figurer sur la photo.
(b) Selon certains, elle est trop âgée pour être sur cette photo.
(c) Perdue de vue à Vollèges vers 16 ans.

Avec ROBERT MOULIN, des vollégeards d'autrefois... On ne fait plus la classe à tant de gens aujourd'hui !
De gauche à droite, dernière rangée derrière
Gabriel Moulin, Willy Moulin, Luc Terrettaz (de Cries 23), Ferdinand Alter (24), Albert Monnet (23), Théotiste Abbet-Darbellay (24), Madeleine Moulin (22), le Régent Robert, Georgette Moulin (21), Rosa Abbet (a), Rosa Poletti-Alter (22) (b), Olga Hiroz, Alice Moulin (22), Marguerite Abbet (23), Marguerite Berguerand-Moulin (23).
2ème rangée
Denis Moulin (22), Marc Terrettaz, Marcel Bruchez (22), Léonce Berguerand, André Moulin (22), Pierrot Moulin (22), Inconnu, Jean Terrettaz (22), Francis Moulin (22), Marguerite Moulin (de la Cotze), Antoine Tornay (dit Tony, 23), Marius Abbet (dit du Cloutier, 22), Jean Delasoie (22), Clément Vaudan.
Devant
Juliette Besse-Monnet (24), Sophie Frossard (23), Elisa Terrettaz-Delasoie (25), Marguerite Berguerand-Biolaz (24), Valentine Monnet-Moulin (25), Marie-Thérèse (23) et Jeanne Puippe (24), Georges Puippe (c) (devant), Yvonne Abbet (dite du Cloutier), Léonce Moulin, Jeanne Zermatten-Moulin, Lydie Moulin-Terrettaz, Cécile Moulin, Edith Tornay, Annette Bruchez, Noélie Moulin, Annie et Yvonne Moulin.

Notes :
(a) Ou Julie Abbet, mariée au Jura.
(b) Assassinée dans les vignes dans les années 40.
(c) Ou alors est-ce Cécile ou Noélie ? 

Des jeunes filles de Vollèges, vers 1910. Elles ont 20 ans et descendent à Martigny se faire prendre en photo à l'atlier Dorsaz.
Derrière de g. à dr.
Esther Terrettaz-Berguerand (a), Louise Abbet (b), Joséphine Abbet (c), Marie Sauthier (d)
Devant de g. à dr.
Joséphine Berguerand-Taramarcaz (1888), Eugénie Moulin-Moulin (d'Etiez), Martine Sauthier-Pasche, Joséphine Moulin-Tornay (1889)


Notes :
(a) Mère de la fratrie André Berguerand (18)

(b) Mariée en France
(c) Mariée à Sembrancher
(d) Mariée à Martigny

Là, difficile à savoir QUI et donc QUAND et OÙ ?

Tout en haut la 2ème fille depuis la gauche, c'est ROSA MOULIN !

On reconnaît ici entre autres et en vrac : Rosa Berguerand, Rosa Moulin, Juliette Murisier, Lucia Meizoz, Odile Moulin, Anne Joris, Rosa Alter-Poletti, Angèle Moulin (de la Cotze), Olga Hiroz, Angèle Bruchez (de Vens), Georgette Moulin-Terrettaz, Jeanne Puippe-Mougeolle, Elvina Alter...

JOSEPH MOULIN figure sur cette photo. Le trouverez-vous ?

Derrière de g. à dr.
Augustine Abbet, Luc et Marthe Terrettaz, Robert et Sophie Moulin
Devant de g. à dr.
Marie-Augustine Terrettaz, Léonce Frossard, Jules Moulin et Léonie Abbet



Ici, il ne reste plus personne vivant encore !

de g. à dr., 1er rang devant
Joseph Moulin et Cyrille Sauthier
2è rang
Constantin Terrettaz, Louis Sauthier, Joseph Sauthier, Chs Moulin, François Alter, Alexis Hiroz, Gustave Moulin, Auguste Moulin, Emile Berguerand
3è rang
Joseph Sauthier, Antoine Terrettaz, Paul Sauthier, Marcel Murisier, Delez (violoniste), Joseph Murisier, Jean-Joseph Alter, François (Ferdinand) Alter, Denis Sauthier

Un groupe de jeunes gens de la Grande Ecole et Collèges de Bagnes. Mais qui sont-ils ?
Un groupe de couturières de Bagnes. De bien belles dames ! (photo prise entre 1912 et 1915)
Debout 4e depuis la gauche : Edwige Besse (1881-1966), institutrice
Debout 5e depuis la gauche : Stéphanie Besse (1884-1965), couturière
Assise 2e depuis la gauche : Marie Besse (1898-1980), institutrice
Assise 3e depuis la gauche : Noëlly Besse (1901-1944)
Assise 4e depuis la gauche : Augusta Besse (1894-1960), couturière

Pascal Tornay

dimanche 15 novembre 2009

Servir Dieu et les hommes !

Pour ceux qui, au loin, ne l'auraient pas su. Notre ami et prêtre, Paul Simon-Vermot ainsi que son confrère dans le sacerdoce Jean Fasola - prêtre parisien qui aime Vollèges et qui y vient depuis 30 ans - ont fêté leur 60ème anniversaire de prêtrise lors de la fête patronale de Saint Martin. Je retranscris ici, l'interview le chanoine Paul Simon-Vermot. m'a donnée. Elle a paru dans la Gazette de Martigny-Entremont No 20 du vendredi 6 novembre 2009.

Paul Simon-Vermot est né le 27 novembre 1924. Originaire du Locle (NE), il entre à l’Abbaye de Saint-Maurice en 1944 et y est ordonné prêtre le 2 avril 1949... Vous aurez fait le calcul : 60 années de vie religieuse, ça se fête ! Actuellement prêtre auxiliaire depuis 2005 dans les paroisses de Bagnes, Verbier et Vollèges, il est arrivé deux fois à Vollèges ! La première fois en 1956 comme vicaire et en 1990 comme curé. Petite rencontre rétrospective...

lundi 9 novembre 2009

A un ami, Edouard Burri !

A toi, notre ami Edouard, décédé à Genève le jour de la fête de Tous les Saints, je dédie ces quelques lignes. Durant 2 ans, tu as été notre chauffeur lors de nos expéditions estivales à vélo. En 2006, sur les routes escarpées de la Toscane et l'Ombrie, puis en 2007, bravant tous les problèmes techniques, sur les routes de Bavière et d'Autriche. Doux, serviable et méticuleux, tu as été une compagnie discrète et efficace et chacun de nous garde un souvenir lumineux de ta présence au sein de notre groupe de pèlerins-cyclistes.

Toi qui nous a accompagné sur les traces de notre foi chrétienne sur ces terres de pèlerinage. Tu as été sensible à notre désir de te prendre comme l'un de nous, malgré ta distance avec la foi. D'emblée, nous t'avons compté comme notre ami à part entière, et non pas simplement comme notre serviteur et notre chauffeur.

Je sais que tu as été étonné de voir des chrétiens chahuter et rire aux larmes. Tu pensais le christianisme austère... Tu te rappelles lorsque nous avons décidé, un soir, de rester manger à Magione, notre village étape d'un soir où nous étions pour que tu puisses boire de la bière avec nous! Tu avais été touché par cette petite attention!

Désormais, tu en sais infiniment plus que nous au sujet de notre Maître bien-aimé. Tu as un coeur droit. Ainsi, nous savons qu'Il t'a accueilli dans sa maison. Tu as terminé ta route et maintenant, tu touches au coeur tous ceux que tu as aimé. Penses et prie pour nous, nous pensons et prions pour toi.


Avec notre amitié et à la prochaine, Edouard !
Les pèlerins à vélo

Pascal Tornay

dimanche 18 octobre 2009

La messe, on s'y ennuie ! C'est un charabia auquel on ne comprend rien !

Comme ils sont nombreux les gens qui avouent doucement que le langage de l'Eglise leur est incompréhensible... Presque aussi incompréhensible que les explications des médecins... Comment s'impliquer et être en relation avec Dieu alors que tout ce qui se passe à nos yeux et ce qui entrent à nos oreilles ne dépassent pas la perception... La rencontre et la joie sont quasi impossibles ! Voilà c'est dit.

mardi 13 octobre 2009

Se marier ou pas, ça change quoi ?

Je veux parler ici du mariage chrétien, c'est-à-dire du sacrement du mariage. Que peut-il bien ajouter au contrat civil? Le mariage civil n’est-il donc pas assez « sérieux » pour en remettre une couche ?

Cette question est de plus en plus souvent soulevée dans les régions où la foi chrétienne n’est plus vécue, plus guère connue même. Pourquoi se rendre quand même à l’église lorsque la vie de foi ne dit plus rien ? Que cherchent les personnes qui sonnent à la cure et demandent le mariage ?

1. Hyperliens WEB au sujet du mariage chrétien
2. Article sur les problématiques pastorales actuelles
3. L’accompagnement des jeunes couples en vue du mariage sacramentel.

Je me souviens d’un prêtre qui me contait cette anecdote. Cela se passe en France voisine. Un couple sonne à la cure et demande au prêtre de célébrer leur mariage. Tout heureux, le prêtre les fait entrer, s’asseoir, leur propose un verre à boire et leur lance : « Ah, quelle joie de voir que vous voulez unir vos vies devant Jésus Christ ! » Tout ébahis, les fiancés demandent alors au prêtre qui peut bien être ce « Jésus Christ » qui devrait être présent lors de leur célébration. Le prêtre comprend immédiatement le degré d’ignorance des fiancés et leur montre une croix. Il leur demande s’ils en ont déjà vues. Les fiancés de plus en plus déconcertés répondent que oui. Soudain l’homme s’exclame alors tout fier : « Ah oui, je sais. Bien sûr, c’est le mec qui est dessus ! »

dimanche 27 septembre 2009

Le paradoxe infini !

Maurice Bellet est un homme qui pourrait porter le titre d’ « Ancien », c’est-à-dire de prêtre dans la Bible, car il est pétri de sagesse et d'humanité. En réalité, prêtre, il l'est bel et bien, mais pas seulement. Voici un homme qui a traversé le 20ème siècle avec diverses sortes de « lunettes » sur son nez... J’admire cette capacité d’user de la pensée interdisciplinaire. Maurice Bellet est né en 1923 près de Paris. Philosophe et écrivain intarissable, il a écrit une quarantaine d'essais et de romans. Par la double voie d’études en théologie et en philosophie ainsi que par le biais de ses activités dans le domaine de l’écoute et de la psychanalyse, il a en main de formidables outils pour saisir le monde actuel en de majestueuses étincelles.

dimanche 30 août 2009

Pourquoi lire le journal tous les jours ?

Pourquoi donc la lecture quotidienne du journal est-elle pour beaucoup un incontournable ? N’y a-t-il pas un certain conformisme voire une part de voyeurisme à être si souvent mêlé aux tristes « affaires » de ce monde ? Est-ce vraiment nécessaire d’être sans cesse informé sur « ce qui se passe » pour « tenir le coup » en société ? Qu’est-ce qui nous intéresse tant ? Le fait de savoir ce qui s’est passé nous fait-il être plus conscient de la gravité de certains événements ou nous fait-il devenir des militants plus actifs des valeurs morales et humaines qui font de l'homme cet animal si digne ? Ou encore, cela suscite-t-il ce fameux militantisme passif à la sauce hypocrite ? Comment gérer une telle masse d’information, sans attraper mal au ventre ?

Un essai de réponse...
Voir aussi ce joli site réalisé dans le cadre de travaux du Centre Paris Lecture avec les écoles de la Ville de Paris

mardi 25 août 2009

Le stéréotype : l'art de l'implicite

Stéréotype du Français
Ah ma foi ! C'est la vie ! Combien de fois n'ai-je pas entendu cette expression en conclusion d'une conversation !

Que peut bien contenir une expression si « bateau » dirais-je, puisqu’elle ne signifie rien en elle-même ? Que veulent bien dire ces expressions si équivoques, elles qui s’immiscent dans les silences et les vides sémantiques des conversations ? Sont-elles porteuses d’un message ? Je le crois… Encore faut-il pouvoir regarder un visage prononcer ces termes pour en voir poindre les germes ? Le non-verbal, et plus généralement le contexte direct, semble crucial pour décoder les stéréotypes…

Stéréotype de l'Allemand

lundi 8 juin 2009

Billets de Banque et pièces de monnaie étrangère pour amateurnumismatique

Je tiens à la disposition des intéressés les billets de banque et pièces de monnaie suivantes.
Vous êtes intéressé à en acquérir ? Laissez-moi un commentaire et vos coordonnées !
 
Pascal Tornay

dimanche 7 juin 2009

Du nouveau au PDC de Vollèges

A Carnaval dernier certains rédacteurs de la "Dzapate" - c'est à dire le journal satirique qui sort à cette occasion - estimait que j'allais choisir prochainement entre l'Eglise et l'Etat. Vu les remous électoraux à Vollèges et dans ma situation d'animateur pastoral et de secrétaire de parti, il n'en fallait pas plus pour faire vibrer les langues. J'en parle plus longuement dans un article paru l'an passé sur ce blog.
C'est ainsi que, après avoir longtemps hésité, j'ai choisi de démissionner non seulement en tant que secrétaire du parti, mais aussi comme membre. Ce fut fait le 14 mai dernier lors de l'Assemblée générale du PDC.

Cette démission montre la difficulté pour un laïc permanent de mettre la main à la pâte du monde dans les circuits politiques. Le contact entre ces deux sphères, dans les situations tendues, reste encore problématique. Il y a donc du nouveau au sein du Comité du PDC. Mis à part, la situation financière qui reste très précaire. Le PDC de Vollèges montre une étonnante vitalité. On l'eut dit mort et enterré au début des années 2000. Et voici son Comité renouvellé aussi aisément que rapidement.

Ainsi, M. Clément Moulin assurera la présidence du PDC. Il sera secondé par M. Alain Abbet, vice-président, Mme Corinne Turro, secrétaire et M. Edmond Terrettaz, caissier. Le Comité est magnifiquement complété par Mme Sarah Farquet et M. Serge Moulin.

Je souhaite bon vent à la nouvelle équipe et je les remercie pour leur amitié et les compétences que chacun à su valoriser chez les autres. Ce fut une vraie équipe, ouverte, complémentaire, à l'écoute et dynamique. Qu'ils sachent que créer des liens et les entretenir à la fois avec les autorités et les citoyen-nes est la source d'un bénéfice commun extraordinaire sur bien des plans... surtout lors de ces fameuses échéances électorales...

Pascal Tornay

jeudi 4 juin 2009

Assemblée primaire à Vollèges (3 juin 2009) !

Je livre ici quelques impressions et quelques observations au sujet de la dernière Assemblée législative du 3 juin dernier. Quelle ne fut pas ma surprise, d'abord, d'y rencontrer quelque 80 citoyen-nes de TOUTE la commune. Un nombre important, une belle représentativité !

Le climat, détendu, avait l'air de favoriser des prises de paroles aussi décontractées - et sérieuses - tant de la part des Autorités que des Citoyen-nes. Même s'il s'agissait d'un dossier parfois chaotique - le développement du Col des Planches - je sentais bien qu'on poursuivait cette réflexion commune dans la sérénité, sans que ce fameux climat de suspicion, que tant et tant ont pu connaître ne régnât. Quel plaisir ! J'ai senti l'Assemblée assez bien à l'écoute. On a pourtant encore de la peine à prendre en compte la position de l'autre, et ceci est un critère essentiel pour faire de la politique... ou de la diplomatie. Mais, j'ai vu qu'Autorités et Citoyens s'y acheminaient.

Autre chose. Le micro est un engin utile, pour autant qu'on l'utilise, ou qu'au moins, l'on parle dedans ! La lecture du dernier Procès-Verbal aurait pu être passionnante, si l'on avait pas dû, du moins au fond de
la salle où je m'étais posté, tendre l'oreille à cause d'un débit de parole extraordinairement rapide...

En outre, la lecture des comptes reste une opération longue et fastidieuse. Cet alignement de chiffre, pourtant nécessaire pour avoir une compréhension minimale des activités communales, est toujours un peu rébarbative. Le visuel est globalement bien conçu, mais il y a trop d'informations et des caractères ridiculement petits. On ne s'en sort que trop mal pour décoder cette masse d'information. On pourrait
améliorer !

Bref, j'ai senti que chacun OSAIT DIRE, qu'on leur donnait une REPONSE SERIEUSE ET DOCUMENTEE. J'ai senti un lien se solidifier lentement. Qu'on poursuive dans cette voie, tel est mon souhait.

MERCI aux autorités pour le mal qu'elles se donnent pour COMMUNIQUER, pour EXPLIQUER, pour PRECISER, pour RENDRE ATTENTIF. Merci pour leur travail et leurs fatigues, pour leurs attentions aux plus petits de notre communauté.

BRAVO d'avoir accepter de vous engager au service de la vie commune.

MERCI aux citoyens pour leur respect du travail de leurs représentants politiques. MERCI pour leur PRESENCE, leur ECOUTE ATTENTIVE, leur AMITIE et leur SOUTIEN.

Pascal Tornay

lundi 25 mai 2009

Une limite à la crédulité...

Naïveté

Apparurent un nuage d'étoiles étincelant
Lorsque vos regards de feu percèrent mon esprit
Tout mon petit être en trembla profondément
Mais l'espace d'un sourire elles avaient toutes fui

Vous me regardiez, mais vous me détruisiez
par votre hypocrisie vous fîtes bien semblant
Et jamais je ne su si mon ciel étoilé
Allait rester à animer mes rêves longtemps

Les mots d'amour, vilaine, me manque brusquement
Mon cœur est bien atteint par votre perfidie
Vos longues mascarades et vos faux dévouements
Me semble des siècles d'infinie maladie

J'ai le malheur d'aimer trop l'amour et pas tant
Vous qui avez l'art de feindre votre courtoisie.
Constamment je me mens et ne jamais comprends.
Je crois aimer mais le tort m’assaillit.

Vous ne m'avez jamais aimé ni consolé
Jamais tendrement, toujours insidieusement.
Je me meurs de l'amour offert par crédulité.
Personne ne veut d'un garçon, pieux dorénavant...



Pascal Tornay

lundi 11 mai 2009

Les mystères de la nuit !

MISE EN SCÈNE

Le
vent fait courber l'échine des arbres, et le soleil, voilé par de larges tapis de brume, décline. Au loin, le vol gracieux des martinets sème le crépuscule, leurs cris stridents raisonnent encore dans les villages. Soudain, un rideau de gouttelettes s'abat comme un tranchant sur la vallée. Depuis un moment, c'est le silence, comme peu avant le lever du rideau. Le tonnerre gronde et l'atmosphère se tend. Les foudres divines dansent leurs sérénades à l'orage et enflamment leur coeur. Le la est donné au premier mouvement de la symphonie de la nuit.

Les acteurs ont tout remballé, les accessoires sont rangés. La scène est vierge et le décor planté. Ne reste que le chant des grillons qui, lyriques, entament le second mouvement, plus lent. La prochaine scène peut débuter et les étoiles s'illuminent une à une, doucement. Les ténèbres prennent place. Les oiseaux se taisent. Alors, majestueusement, s'installe sur son estrade de gloire le souverain de ces lieux : la Lune. Encore une fois, tout est prêt. Un hibou hulule. Voici la nuit et ses florilèges de mystères.

jeudi 16 avril 2009

Le PDC et les évêques suisses... chacun à sa place !

Le bâton : insigne de pouvoir.
Le sceptre ou la crosse !
Des rôles et fonctions
parfois difficiles à distinguer !
L'on entend encore parfois s'offusquer de vieux sponsors du Parti Démocrate-Chrétien de ce que le "C" de PDC (1) ait été complètement bradé par les instances directrices. J'ai aussi entendu de plus jeunes sympathisants réclamer une meilleure adéquation entre les orientations ecclésiales et les lignes de conduite du Parti arguant que le PDC ne tenait strictement aucun compte des prises de positions des Eglises - soit de la Conférences des Evêques Suisse (CES), soit de la Fedération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS). Qu'en est-il ? Le PDC est-il infidèle ? A-t-il à se soumettre pour être digne de l'appellation chrétienne ? Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes !

vendredi 3 avril 2009

Le paradis se mérite-t-il ?

http://www.moniales-op.ch
La promesse de Salut de Jésus Christ est si belle, si folle, si gigantesque qu'un cerveau humain et sa cohorte de neurones ne suffiront jamais à intégrer que ce don est gratuit et que personne ne peut prétendre pouvoir mériter d'être sauvé ! Ah ! Justice humaine quand tu nous tiens entre tes vues étroites !Dans le Credo, l'Eglise affirme que Jésus viendra juger les vivants et les morts ! Avec toute l’Eglise, nous le croyons, il le fera. Mais alors le Christ est-il notre ami, notre frère ou notre juge ?

Au sens le plus vaste du terme, personne n'aime être jugé. Le seul fait de le dire, fait tressaillir nos tripes… Pourtant, nous ne sommes, de manière absolue, ni justes ni droits. De ce fait, nous devons être jugés. C'est-à-dire qu’un tri entre le bien et le mal doit être fait en nous pour que la justice soit finalement rendue.  Cependant, si je perçois le Seigneur Jésus comme un juge extérieur à ma cause alors, oui, il y a de quoi trembler. Je puis me demander : quelle sentence va-t-il rendre sur moi ?


vendredi 27 mars 2009

Infaillibilité du pape : mais quelle méprise !

En humanité, une faille
est un espace de fragilité
où l'Esprit-Saint peut enfin agir...
A vivre !
En ces temps troublés par des propos du Pape maladroits et mal compris, je voudrais éclaircir une chose... Je ne compte plus le nombre de fois où j'entends des personnes être révoltées par l'infaillibilité pontificale... Ne mélangeons pas tout ! Comme chacun d'entre nous le Pape N'EST PAS un être infaillible par nature. Ce n'est pas Dieu ! Sa parole est aussi faillible que la mienne, même investi de l'autorité de souverain pontife que le collège des évêques lui reconnaît.

L'infaillibilité est un dogme promulgué par le Concile Vatican I en 1870. Ce dogme a par ailleurs provoqué le trouble dans une partie de l'Eglise catholique germanophone européenne par une scission. De là est née la communauté catholique-chrétienne ou vieille catholique qui comptent quelque 35'000 fidèles en Suisse.

L'infaillibilité pontificale est utilisée uniquement lorsque le Pape, ayant consulté les évêques du monde et s'appuyant sur la Tradition et la vie de foi des chrétiens, proclame un élément de doctrine ayant trait à la foi qui prend force de vérité pour toute l'Eglise. Alors infaillible, oui, parce que toute l'Eglise catholique est unie derrière ses pasteurs, les évêques et premier d'entre eux, le Pape, pour le dire avec lui.

La dernière fois, (et la deuxième fois), c'était en 1950 ! En effet, le 1er novembre, le Pape Pie XII définissait comme un article de foi le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie... De grâce, informons-nous et ne mélangeons pas tout !

Pascal Tornay

mercredi 18 mars 2009

La musique comme élément de structuration de la pensée

 fr.dreamstime.com
Faire de la musique ou tout au moins en écouter semble être essentiel pour les êtres humains. Qu'apporte-t-elle au développement de la pensée humaine ? La musique est un langage qui échappe aux règles de la communication parlée. La musique, c'est-à-dire la mélodie, sa structure, son dégagement sémantique, sa charge émotionnelle devient un super-langage, un méta-langage ineffable qui fait s'approcher l'homme de lui-même...

Je suis persuadé que la musique est un art qui fait s'approcher l'Homme de lui-même. L'art vocal en tout particulier, parce qu'il met en contact l'être avec son intimité physique et vocale d'abord, puis spirituelle au sens le plus large ensuite. Chanter est chose intime. En effet, tout le monde ne chante pas et a fortiori pas en public. Pour autant, même si chacun à ses talents et ses dons propres, je crois que le langage de la musique est universel. Je crois que tout le monde peut chanter ou jouer car fondamentalement, pour le faire, il s'agit d'être capable de relation avec soi-même et avec les autres. Et ceci, tout être humain en a la capacité potentiellement. Pour moi, il ne s'agit pas d'abord d'une technique, mais d'une relation. Bien sûr, pour faire de la "belle" musique, il s'agira d'allier les deux...

http://www.rustin.fr
Je le disais, la musique a une structure propre qui fait d'elle un hyper-langage particulier apte au développement personnel intégral. Comme tout langage, il faut un minimum de bases pour en saisir un tant soit peu le sens et la portée (...!) En fait de connaissances, elles peuvent être purement intuitives. Il suffit, pour peu, que le coeur de l'Homme en perce les secrets et que la musique résonne en lui comme en écho et donne naissance à la prière... c'est à dire à la relation, à la beauté. Cela est de l'ordre du don, de la gratuité. Bien sûr, pour avancer, il va falloir affiner, apprendre, dompter ses élans premiers sans les brimer, mais en leur donnant une forme, un souffle. C'est le rôle de la structure ! Elle n'est pas un carcan, mais au contraire, elle permet le développement ordonné de la musique !

La structure de la musique, je le crois, est fondamentalement au service d'une relation entre l'Homme et lui-même. Elle n'a besoin pour cela qu'un point d'ancrage au coeur de l'être humain et ce peut-être la peine, la joie ou le désir de rencontre. Je le crois, l'être humain est une créature fondamentalement musicale !

Pascal Tornay

________________________
Notes
Cf. Richard Miller, "La structuration du chant", Ed. Cité de la Musique, Paris, 1990 (1999)

vendredi 6 mars 2009

une action importante : la non-action...

Décider de ne pas agir, c'est agir ! La pensée occidentale est pétrie - obnubilée même dirais-je - par l'action. A tel point qu'elle se débat lamentablement lorsqu'elle est acculée à l'attente (sens positif) ou à l'inaction (sens plus passif)...

Quel handicap que ne ne marcher que sur un pied...
alors qu'on en a deux !
http://www.reikido-france.com
Le TEN SHIN en japonais :
LE NON-AGIR, ou plutôt le LAISSER AGIR...


jeudi 5 février 2009

Vents !

Voici un vieil écrit, déjà 8 ans. Je l'ai quelque peu repris pour le mieux faire sonner à mes oreilles d'aujourd'hui. Je me rappelle qu'à l'époque j'étais très inspiré par la voile. Deux années durant, l'objectif du "Bol d'Or" m'avait fait frissoné de passion. En navigateur amateur que je suis toujours, je nous vois encore lamentablement en rade avec notre équipage sur notre catamaran de 7m.50. Pour la deuxième année consécutive, "mon" Bol d'Or s'est arrêté dans notre course pour rejoindre... le départ ! "Caramba, encorrre rrraté !" Tant pis...

Sous les nuages d’Orient
Aux contreforts des Andes
Aux vingt-quatre heures du jour
Qu’à la nuit, ils vilipendent,

Le tissu céleste brouillant

Les âmes des vieilles calendes
Ils soufflent bien, toujours violents
Lorsqu’avec tant de fougue, ils s’arment.

Salpêtre, ils s’en mêlent un jour

En brassières d’oxygène, ils surviennent
Ils partent d’outre-tombe pour parvenir
Morts-vivants dans les cheveux des femmes.

Bousculades de fraîcheur

Accompagnant des tempêtes de mystères
Agressifs, vifs d’esprit et mous de corps
Sans doigt, ils décoiffent et retournent.

Vigoureux amis des navigateurs

Savants ennemis des aérostiers
Uniques soldats des armées célestes
Qui veillent à ce qu’on ne les surpasse.

Ils viennent, proviennent, surviennent

Mais jamais ne reviennent.
Un coup de vent est unique
Il naît comme il meurt et personne n’en sait rien.

Pascal Tornay

lundi 2 février 2009

Edith Lovey : Grand-Mère, raconte-moi ...


Un nouveau livre à compte d'auteur vient de sortir, et ce sont généralement les plus savoureux, car leur scénario, c'est du vécu pur ! Et là, il s'agit bien de cela... toute une vie !

Un best-seller tiré à 30 exemplaires sûrement tous déjà... donnés ! "Grand-Mère, raconte-moi" est un ouvrage qui, par petites tranches de vie, retrace l'existence de Grand-Mère Edith ! Frasques entre amies, jeunes années, rencontre avec Grand-Père Pierre et plein d'autres anecdotes de la vie à croquer à pleines dents !

Valérie Lovey (c'est ma petite soeur !) s'est éprise de Grand-Mère Edith. Sa joie et sa bonne humeur ont été contagieuse et Valérie a écouté longuement Grand-Mère Edith parler de ce qui est sa vie ! Elle a eu l'idée de l'enregistrer, puis elle a eu envie de transcrire tous ces tendres souvenirs sur papier en retranscrivant patiemment tous les secrets de Grand-Mère Edith...

Mais, je cite Valérie, "je crois que la véritable raison pour laquelle on a du plaisir à lire ces histoires, c'est qu'elle les conte si bien, son souci du détail, son humour font d'elle une narratrice d'exception. En lisant ce livre, on rit beaucoup, on est surpris, parfois même ému. Mais laissons-lui le mot de la fin : Ah, bien oui, tu ! ça ferait un joli souvenir."

A la découverte d'un univers rythmé par la campagne, la simplicité et la joie de vivre ! Grand-Mère, raconte-moi encore !

Pascal Tornay