Aimer - connaître

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Photo de Guy Leroy

dimanche 30 mars 2008

Quand l’Esprit de Dieu est à l’œuvre…

Un jour, un murmure au fond de moi a changé le cours de ma vie !  A l'époque, depuis 1998, j'étudiais à l'Université de Lausanne, j'avais de grands projets... Mais la vie est surprenante... bien plus qu'on ne le croit !
« Je veux en savoir beaucoup, le plus possible... », me disais-je. Ambitieux devant l’Eternel, le Pascal... Mais savoir quoi ? Et pour quoi faire ? C’était il y a quelques années, à l’arrêt des transports publics lausannois à Dorigny à Lausanne. Depuis longtemps, j’avais envie de travailler dans la diplomatie de la Confédération suisse, devenir un spécialiste, devenir grand, encore plus grand, connaître beaucoup de choses, d’idées, de gens.

Pourtant, un peu perdu dans ma tête et dans mon cœur, j'allais subir plus de 4 ans d'angoisses, de dépression et de crise personnelle et professionnelle sans précédent. Un jour, morose, attendant le métro à Lausanne, j'ai entendu dans mon cœur : « Et si pour une fois, je LUI laissais la main ? » J'aimais Dieu et pourtant, concrètement, je ne lui avais pas fait la moindre place dans ma vie. Paradoxe du pratiquant non croyant ! Mais là, le moment était venu !

Seigneur, je n’y avais pourtant pas pensé bien fort, ce jour-là, cependant le vent que Tu as fait se lever dans ma vie à partir de cet instant a été terriblement violent et délicat ! C’est vite vu : de tous mes projets et même de cet ancien moi-même, il n’en est pas resté pierre sur pierre... Je ne sais pas comment j'ai réussi à finir mes études avec la note maximale à mon travail de mémoire et à sa défense. Folie !

N'en est-il vraiment rien resté de l'ancien Pascal ? Si. Le goût de connaître, les choses en profondeur, le désir de m'épanouir et de développer les dons que Dieu m’a fait, au service des autres, l’amour de la beauté et de la vérité: ça, ça n’est pas parti !

Tu m'as permis, Seigneur, à travers la secousse sismique qui m'a « mis au monde », de me reconstruire plus en phase avec le Pascal profond que tu avais créé et qui étouffait ! Me mettre au service de LA Beauté et de LA Vérité... Employé de Dieu ! Tentant ? Prêtre... Hmm, je voudrais tant me marier un jour... Que faire ? « Tu peux être marié et me servir » m’a dit mon cœur... Le projet a mûri, j’ai réfléchi, puis les paroisses de ma région ont pu m’engager à mi-temps à côté de la formation à l’Institut Romand de Formation aux Ministères (IFM), l’école de suisse romande qui, sous la responsabilité de la Conférence des Ordinaires Romands (COR) forment les laïcs mandatés et engagés. Aujourd’hui, ressuscité – n'est-ce pas mon prénom ainsi que notre vocation à tous ? – je suis heureux. J’aime ce que je fais et qui je suis.

Une pensée particulière pour toi Colette ma femme, mes parents Daniel et Rose-Marie, mes sœurs Valérie et Lise, mes collègues, prêtres et laïcs de mon diocèse de Sion (Valais, Suisse) et à vous tous, mes amis, connus ou inconnus, qui ont été témoins de ma difficile évolution et qui, par le don de vous-mêmes, de manière visible ou invisible, m’ont mis au monde…

Pascal Tornay

Pascal Tornay

jeudi 27 mars 2008

Matins ...

Le matin, comme la feuille blanche. Tout est a créer. Des libertés à envisager sous l'angle de l'investissement. Des désirs à amener à bon port et des frustrations de ne pouvoir tout guider comme on voudrait. Les matins, chagrin de ceux qui voudraient tout faire, tout faire sans heurts. Bonheur de ceux qui savent travailler avec ce qui vient de bon, de moins bon. Sagesse que de savoir conjuguer à la fois le prévisible, le possible et l'impensable ! Parce qu'à l'impossible nul n'est tenu... dit-on du moins.

Un matin, je me suis retrouvé à Reims... 8h m'y voici ! Commencer une journée par la visite d'une des plus epoustouflantes cathédrales du monde ! C'était un grand moment ! Le sommet de la nef affleure les 40 mètres ! Tout pousse le regard vers le haut. Terrible ! Bonne lecture !

lundi 24 mars 2008

La fabrication des monnaies : pas si simple !

La fabrication des monnaies a fait l'objet d'une attention particulière. Les monarques qui les mettaient en circulation étaient attachés au fait que leur effigie soit la plus possible à leur avantage. La monnaie est objet de pouvoir c'est bien connu. Ne frappe pas monnaie qui veut ! Je vous présente ici les deux principales techniques : la frappe (autrefois) et le poinçon (actuellement).

Fabrication ancienne (dite à la frappe)

1. Fonderie
Les matières premières sont fondues, puis coulées en lames

2. Laminage
Les lames sont amenées à l'épaisseur adéquate

3. Découpage
Le découpage des lames se fait à l'aide de presses équipées de poinçons et de matrices et donne des flans de poids correct.

4. Cordonnage
Le cordonnage, qui s'effectue par roulage des flans entre deux outils rectilignes et parallèles, dont l'un a un mouvement rectiligne et alternatif, ou entre un tambour tournant et un coussinet fixe, a pour but de refouler le métal sur le pourtour afin de favoriser, à la frappe, la formation du listel.

5. Frappe
Après le recuit (rechauffe) et le brillantage, qui leur donne un aspect satisfaisant, les flans passent à la frappe, effectuée sur des presses monétaires, d'où les pièces sortent finies, tranche comprise. L'outillage de frappe comprend deux coins en acier trempé, présentant en creux les reliefs que doivent comporter la face et le revers de la pièce, et une virole de forme annulaire. Pour les pièces dont la tranche comporte une inscription, la virole est en trois secteurs, qui s'écartent au moment de l'extraction de la pièce : c'est le procédé de virole brisée.

Cf. illustration Histoire de la monnaie : Olivier Robin


Coulisses de la fabrication des monnaies suisses : Swissmint
Histoire de la monnaie : Olivier Robin