Aimer - connaître

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Photo de Guy Leroy

jeudi 28 octobre 2010

Que c’est dur de changer …

(c) http://www.yakinfo.com/
Oui, c’est dur de changer… Quels trésors de force et de courage cela demande ! Nous n’aimons pas changer, car nous avons l’impression de nous perdre. Et pourtant, tout change. Pire, tout passe ! C’est le propre de la vie d’être sans cesse créatrice. Nous soustraire à cette puissance, c’est nous mettre en danger, en marge de son souffle raffermissant et re-créateur. C’est même mourir à petit feu ! En passant lentement vers l’hiver à travers ce mois d’octobre où l’Eglise nous propose de nous tourner vers la Vierge Marie, à l’époque où l’horaire d’été prend fin, nous sommes invités à lâcher ce qui a été, pour nous tourner vers ce qui est réalité aujourd’hui. Lâcher sans nostalgie aucune ce qui est derrière pour faire du neuf avec ce qui est là et ceux qui sont là : voilà une exigence permanente et radicale de Jésus envers ses amis. « Laissez les morts enterrer leurs morts » (Lc 9, 59) : voilà une Parole un peu raide ! Pourtant, en le disant, Jésus exhorte à se laisser entraîner par une dynamique de vie… Un peu déroutant, un peu rude, un peu sec, oui ! Mais tel est le défi de l’homme qui veut vivre au vent de Dieu. Lâcher ce qui a été pour s’ouvrir au vent du neuf.

Le passage est étroit et vertigineux,
mais ensuite quelle liberté !
 
Pascal Tornay

vendredi 22 octobre 2010

Commentaire biblique - 30e dimanche du TO (année C)

Avertis que nous sommes,
plus possible désormais de tomber
dans le panneau !
http://lepetitecolo.free.fr
Aujourd’hui, les Ecritures orientent notre regard sur le fait que le Seigneur est touché au cœur par une prière sincère. L’Evangile vient agacer notre vision du pauvre. Le pauvre est-il celui qu’on croit ? A mon sens, le plus pauvre de ce passage est ce pharisien se gargarisant devant son Dieu ! Sa prière est tellement hypocrite, qu’elle tombe dans le ridicule. Il n’en reste pas moins que c’est lui, l’hypocrite, qui est le plus en danger : son cœur est faux. Il n’entend plus que lui. Voici une pauvreté travestie sous un couvert de certitude bétonnée et de vérité comme un tombeau neuf.


Cet indéracinable orgueil mène à la tristesse et à l’isolement. Il se présente souvent aujourd’hui comme une volonté de souveraineté individuelle arrogante, isolante et destructrice. Je crois que c’est la plus grande pauvreté : cette monarchie du Soi de droit divin ! Alors comment en sortir ? Jésus propose, à qui veut entendre, un chemin difficile. D’abord, lâcher nos pseudos-mérites (ils ne servent à rien : l’essentiel se reçoit gratuitement !), ensuite abandonner nos prétentions de petits rois et cesser de regarder nos fautes (elle sont toujours devant nous), puis enfin – et surtout – accepter de nous laisser aimer et guider par Dieu. L’Amour et la Justice, c’est LUI ! Laissons-nous éduquer par sa tendresse renversante, nous n’en serons que plus libre ! Qui sommes-nous donc pour prétendre savoir ce que aimer et ce qu’être juste veut dire ? Cela aussi nous avons à le recevoir du fond de nous. C’est là qu’Il demeure et de là qu’Il parle…

Commentaire biblique pour la feuille dominicale de l'UP Neuchâtel-Est >>>

Pascal Tornay

samedi 16 octobre 2010

Jeunes vollégeards... des années 60 !

Après quelques mois de "silence-photo", j'ai le plaisir de publier ces 14 clichés datant de 1959 à 1966. Ces clichés ont été scannés à partir des archives personnelles de Paul Simon-Vermot,vicaire de Vollèges à cette époque (1956-1966). Il s'agit principalement de photos illustrant des sorties avec les jeunes vollégeards de l'époque. A vos mémoires, à vos souvenirs...

Ici, les enfants de Vollèges en sortie au Col du Lein le 19 août 1959.


Jour des Rogations avec le curé Joseph Farquet et le vicaire Paul Simon-Vermot.
On reconnaît entre autres François, Ami et Pascal Moulin.


Sortie à Haute Nendaz en 1960.


Le vicaire Paul Simon-Vermot célèbre la messe avec les enfants
au Clou près de Vens en 1960.



Course d'école avec les enfants de l'école primaire de Vollèges
à Haute-Nendaz le 28 mai 1960.


Evidemment, avantde pouvoir profiter de la promenade, il fallait tout de même y aller, à l'école...
Ici à Vollèges en classe, ça bosse. Nous sommes le 24 février 1962.


Le traditionnel théâtre au Casino. En 1963, on jouait "la Batelière".


La fameuse 2-chevaux du vicaire... Beaucoup en ont profité !
La loi a bien changé... Aujourd'hui, il faut accrocher sa ceinture !



Ici, nous sommes en sortie - encore. C'était le 13 juin 1964...


Au théâtre le dimanche des Rameaux, le 11 avril 1965.


Quelqu'un se rappelle-t-il où, quand ?


Voilà une tablée d'amis... Dominique Paccolat, Colette Moulin, vous vous rappelez ?


Enfin, les Ames Vaillantes de Vollèges en 1960...



Vous avez des photos ?
Vous voulez en faire profiter nos co-villageois ?
Vous avez des précisions à donner ?
Appelez 078 709 07 41 !